Je ne sais s'il y aura d'autres chroniques de Cytheriae sur le site de l'express, pour le prix numérique. Pour l'instant, il y en a eu quatre, une positive, trois négatives - et assez symptomatiques. Celle d'A. Martinet, j'en parle dans mes réponses - mon interview est visible sur ce lien.
Les autres... je vous laisse juge. Comme je l'ai dit, la rencontre se fait ou pas (je vous renvoie à ce propos à l'excellent article d'Eric Holstein paru sur le site du Cafard), ce qui me rend perplexe (et non pantoise...), c'est la pauvreté du contenu.
Les autres... je vous laisse juge. Comme je l'ai dit, la rencontre se fait ou pas (je vous renvoie à ce propos à l'excellent article d'Eric Holstein paru sur le site du Cafard), ce qui me rend perplexe (et non pantoise...), c'est la pauvreté du contenu.
En matière de critique négative, celle de Cybilline dans Les Vagabonds du rêve ou celle-ci par L'autre tigre disent à peu près la même chose, en mieux écrit, plus construit, et beaucoup plus... intéressant.
Et pour info, les centres de recherche universitaire évoqués dans l'interview sont le CERLI, Modernités médiévales et le CRELID.L'université de Villetanneuse a également accueilli un colloque sur le genre en 2009.
Bonne lecture!
Bonne lecture!
Bonjour,
RépondreSupprimerJe viens de lire votre interview sur le site de L'Express, ainsi que votre présent billet. J'y ressent un peu d'amertume (c'est un euphémisme...) à mon égard, et je le comprends tout à fait. J'ai relu ma critique, et avec le recul, je la trouve maladroite, car on y sent un mépris que je n'éprouve ni pour votre roman, ni pour la Fantasy en général. J'ai d'ailleurs répondu aux trois internautes qui s'en étaient alarmés. Avez-vous lu ces réponses ? J'y concède que je ne suis pas un spécialiste de Fantasy, comme aucun des membres du jury d'ailleurs. Cela fait donc 10 erreurs de casting, si je suis votre logique... Logique qui me semble quelque peu incohérente : comment peut-on à la fois vouloir n'être jugé que par des spécialistes du genre, et en même temps sortir la Fantasy du sous-genre dans lequel vous pensez qu'on l'enferme trop souvent ? Votre présence dans ce prix hétéroclite est une chance de sortir de ce catalogage réducteur : je trouve dommage de recentrer le débat sur l'adhésion à un genre plutôt qu'à ce qui fait un bon livre, notamment l'intérêt du sujet et la qualité de son écriture... Quoi qu'il en soit, si ma chronique vous a blessée, je tenais à vous présenter mes excuses, mon but n'étant que de partager mes modestes impressions de lecteur, mais surtout pas de vous porter préjudice.
Cordialement,
A. Martinet
Bonjour,
RépondreSupprimerNon, je n'ai pas été blessée du tout par votre chronique, ne vous inquiétez pas !
En fait elle reflétait assez bien ce que certains pensent sans en avoir lu de l'imaginaire en général et de la fantasy en particulier. Vous n'imaginez pas le nombre de personnes persuadées qu’un roman de fiction en général et de fantasy en particulier est fait pour les enfants, ou alors, pas écrit. Au départ, on s’en agace, ensuite on en rit. Mais c’est pour ça qu’il y a eu tant de réactions après votre chronique. Quant aux erreurs de casting…
D'abord, c’était à propos de la sélection : il existe pas mal de maisons d’éditions spécialisées dans les littératures de l’imaginaire et qui publient des romans de grande qualité. Pourquoi n’avoir choisi que trois romans de ces maisons – et parmi eux, un seul de fantasy pure – dans une sélection de dix pour un prix appelé « littératures de l’imaginaire » ? Un cinq/ cinq aurait été bien plus recevable et, outre les ouvrages que j’ai cités dans l’ITW, Balafrée, de Michel Robert publié au Fleuve noir, Cygnis de Vincent Gessler chez L’Atalante, ou Les lames du cardinal de Pierre Pevel (Bragelonne) auraient eu tout à fait leur place dans la sélection. Voilà mon premier reproche.
Ensuite, à propos des jurés… Les reproches sont du même ordre. Alors évidemment, je n’avais eu que trois critiques quand j’ai répondu à l’ITW – dont la vôtre – mais ça n’empêche (j’ai trouvé d’ailleurs assez drôle que celle de JS Hongre qui lit Brussolo et Tolkien mais n’a pas aimé Cytheriae, qui datait du 5 janvier ait été postée juste après cette fameuse ITW) : quand un lecteur, juré d’un prix dont le thème est littérature de l’imaginaire est « gêné par l’aspect fantastique d’un roman (celui de LL Kloetzer), qu’un autre parle de « fantasy à la française » en évoquant Cytheriae, alors que le bouquin lui-même est un peu un ovni… Oui, ça me gêne beaucoup plus. Un panel plus large – cinq lecteurs de SFFF, cinq « non spécialistes », là encore m’aurait paru plus crédible et aurait je pense apporté plus de légitimité à ce prix. Concernant les chroniques toujours : comme je l’ai fait remarquer plus haut, une critique est bonne ou mauvaise, c’est le jeu. La rencontre se fait ou pas avec l’univers d’un roman, le style d’un auteur, etc. Ce n’est pas du tout le problème. Ce qui est exaspérant, en revanche, c’est quand ce n’est pas écrit, pas argumenté (ce qui n’était pas le cas de la vôtre), pas relu et donne l’impression que le roman n’a pas été lu. Un avis de lecteur, sur un blog, le j’aime /j’aime pas suffit – ce qui est plus ennuyeux, c’est quand ce lecteur est membre d’un jury. Là, l’erreur de casting n’est pas due à une question de fan d’imaginaire ou pas. (cf. encore une fois l’excellent article d’Eric Hosltein dont je parle sur ce blog).
Donc, en résumé : ne vous inquiétez pas, je n’ai pas été blessée par votre critique et promis, je n’ai pas mis votre tête à prix !
Ouf! Rassuré que vous n'ayez pas mis ma tête à prix! Je comprends votre réaction, mais persiste à penser que sortir la Fantasy du milieu de spécialistes dans laquelle vous semblez vouloir la cantonner n'est pas forcément la pire chose qu'il pouvait vous arriver... Quant à ma chronique, si elle vous a paru légère, elle n'est en rien le reflet de l'attention que j'ai portée à votre roman : j'ai lu "Cytheriae" avec autant d'attention et de sérieux que les autres romans en compétition ! Mais comme vous l'écrivez, la rencontre avec le lecteur ne se fait pas à chaque fois...
RépondreSupprimer"Quant à ma chronique, si elle vous a paru légère"... euh, non je ne parlais pas de la vôtre justement!
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