Ou, plus exactement, l'habillage du roman, choisi par une lectrice pour un exercice dans son école d'art. J'ai été extrêmement touchée (pour moi c'est un très beau cadeau) - et je lui ai demandé de dire quelques mots pour illustrer sa démarche.
Je lui laisse la parole.
Afin de correspondre à l'univers du roman, j'ai décidé de donner à la couverture une allure de vieux manuscrit. Pour ce faire, j'ai froissé du papier canson que j'ai ensuite trempé dans du café, en supplément j'ai ajouté quelques tâches d'encre pour donner une illusion de vécu.
Je voulais à tout prix illustrer de façon "plastique", en relief, la réunion tragique de Nola et de Malatesta. Je me suis inspirée des images dans les livres pour enfants, plus particulièrement de l'innocence qui s'en dégage pour conférer à l'illustration une aura attendrissante même si la scène est sanglante au final. L'encre rouge a servi pour imiter la couleur du sang, naturellement. Des morceaux de tulle et de tissu peints en bleu ont permis de représenter la robe de l’héroïne.
Je voulais à tout prix illustrer de façon "plastique", en relief, la réunion tragique de Nola et de Malatesta. Je me suis inspirée des images dans les livres pour enfants, plus particulièrement de l'innocence qui s'en dégage pour conférer à l'illustration une aura attendrissante même si la scène est sanglante au final. L'encre rouge a servi pour imiter la couleur du sang, naturellement. Des morceaux de tulle et de tissu peints en bleu ont permis de représenter la robe de l’héroïne.
La couverture dévoile l'âme de Nola, c'est pour cette raison que les mots issus de son journal intime la décorent.
Toomei
Merci à vous, Toomei!
C'est juste génial. Redonner au livre sa valeur en tant qu'objet à une époque où la "dématérialisation" est à la mode (et permet à certains éditeurs sans scrupules de vendre au prix de l'objet livre des textes numériques sans support), c'est fantastique !
RépondreSupprimerEt puis ça m'a beaucoup beaucoup touchée!
RépondreSupprimer